Porter son appareil photo, c’est un sujet qui revient souvent ! Comme le poids est un critère important, vous êtes nombreux à passer des appareils photo reflex aux appareils photo hybride pour gagner en légèreté. Néanmoins pour gagner en qualité d’image, en puissance de zoom, etc, le poids du matériel devient vite conséquent. Et c’est là que vous me demandez souvent comment je fais pour porter mon matériel photo ! Forcément, du haut de mon 1m55, la question de comment transporter mes appareils photo et objectifs m’a beaucoup préoccupé. Avoir son matériel photo sous la main nécessite aussi de trouver les solutions pour accéder rapidement à son appareil photo pour déclencher ! Voilà toutes les problématiques auxquelles j’ai dû répondre, tout en préservant mon dos.

Pourquoi je ne porte pas mon matériel photo grâce à la sangle fournie avec l’appareil photo ?
Je me suis passionnée pour la photographie tout en devenant maman. En plus, à mesure que j’ai évolué, mon matériel s’est alourdi… Et en tant que maman, j’étais une grande adepte du porte-bébé, en city-trip comme en randonnée, autant qu’au quotidien, la poussette est donc souvent restée chez nous. Bien évidemment, porter du matériel photo sur de longues heures de marche avec un bébé ou un bambin en porte-bébé n’a rien d’anodin.

Porter autour du cou : une mauvaise solution !
De prime abord, comme tout photographe débutant, la première solution de portage qui vient naturellement, c’est d’utiliser la sangle fournie avec l’appareil photo. Vu qu’elle est dans la boîte, pourquoi chercher une autre solution ? Elle est pratique parce qu’on peut fixer cette sangle à l’appareil photo qu’on vient d’acheter et en plus, elle n’entraîne aucun surcoût. C’est un accessoire fourni avec l’appareil, ça nous change de la carte SD et parfois même du chargeur qu’il faut acheter en supplément !
Néanmoins, cette sangle d’appareil photo a un inconvénient majeur de mon point de vue. Elle peut, dans la majorité des cas, se porter uniquement autour du cou. Or, porter le matériel photo autour du cou, c’est de mon point de vue, trop douloureux ! Et c’est bien pour cela que vous êtes nombreux à rechigner à emmener du matériel encombrant. C’est parce que le portage avec la sangle de l’appareil photo n’est pas « ergonomique ». Quand on n’est pas attentif, on ne se rend pas compte que porter autour du cou est une mauvaise solution. Pour autant, au fil du temps, sur plusieurs jours de vacances, plusieurs heures de marche par jour, le poids du matériel va appuyer sur votre cou et vous faire mal.

Porter en bandoulière : un meilleur choix
Me concernant, j’ai pourtant débuté avec un Lumix Gx9 qui est un petit appareil photo. Je le portais autour du cou quand mon fils était bébé. J’avais mon fils en porte-bébé, à l’avant ou dans le dos et mon petit appareil photo. J’adorais partir en balade tous les deux en portant simplement l’appareil avec la sangle, autour de mon cou. Mais, très vite, j’ai eu des douleurs et c’est pour cela que j’ai laissé de côté la sangle. Même avec un appareil photo léger, on sent que le poids appuie sur les cervicales… Alors je vous laisse imaginer quand je suis passée au Lumix S1 qui pèse 800 grammes nu ! C’est pour cela que depuis, les sangles de mes appareils photo restent bien sagement dans leurs boîtes !

Vous êtes complètement perdu avec le manuel utilisateur de votre Lumix ? Vous débutez en photo avec ?
Apprenez avec moi et découvrez comment vous servir de votre appareil et les réglages photo !
Car je préfère porter mon matériel photo en bandoulière… c’est un portage plus équilibré. Or, les sangles fournies avec les appareils photo sont, souvent, trop courtes pour porter en bandoulière. En été, quand on n’est peu couvert, ça passe mais en hiver avec un gros manteau, la sangle devient trop courte…. On se retrouve donc à porter le matériel photo autour du cou… Une mauvaise idée !

Porter le matériel photo à l’épaule : une solution peu sécurisante
Vous êtes aussi quelques uns à porter votre appareil photo à l’épaule à l’aide de la sangle. Pour moi, cette manière de porter un appareil photo a deux inconvénients. Le premier, c’est que vous ne supportez que d’un seul côté le poids du matériel. De ce fait, vous aurez un déséquilibre sur une épaule par rapport à l’autre. Ce déséquilibre, à la longue, va se ressentir jusque dans votre dos. Deuxième inconvénient, porter à l’épaule un appareil photo n’est pas vraiment sécurisant. Dans une grande ville, vous avez plus de risques de vol à l’arraché. Et en randonnée, on a souvent besoin de ses mains pour certains passages difficiles.

Voilà pourquoi je n’ai pas opté pour cette solution et si j’arrive, en étant petite et même avec le porte-bébé, à porter un appareil photo + objectif, y compris plus lourd, sur de longues heures de randonnées, c’est grâce au portage en bandoulière… mais qui malheureusement n’est pas toujours possible avec la sangle fournie.
Porter l’appareil photo grâce à une sangle accessoire
C’est pour cela que depuis plusieurs années maintenant, j’ai opté pour une sangle d’une marque tierce. Cette sangle est suffisamment longue pour que je puisse porter mon appareil photo en bandoulière, même quand je porte un très gros manteau en hiver. En plus, cette sangle, je peux facilement régler sa longueur pour l’adapter à mes souhaits. Je peux donc la partager avec Benoît et même la prêter à mon fils qui apprend la photo du haut de ses six ans !

Ma sangle modulable pour s’adapter à toutes les morphologies
Grâce à cette sangle modulable, je suis plus à l’aise pour porter mon matériel photo, y compris avec un boitier plein format et un télé-objectif. C’est pour cette raison, que j’ai très vite adopté cet accessoire, notamment quand j’avais mon fils en porte-bébé. J’ai d’ailleurs plusieurs sangles. Je suis tellement à l’aise, en randonnée, comme dans une grande ville, qu’il m’arrive souvent d’avoir deux appareils photo en bandoulière, c’est notamment le cas quand je teste deux boitiers ou deux objectifs en même temps. Ainsi, j’ai les appareils photo sous la main pour déclencher facilement et être efficace dans mes tests terrain. Et même avec un sac à dos derrière, maintenant que mon fils est plus grand, grâce au portage en bandoulière, je n’ai aucun déséquilibre, ni douleurs (outre mesure). Voilà comment j’arrive à porter des appareils photo sur de longues heures, en dépit de mon petit gabarit.

Avantages & inconvénients
Évidemment, ce système pour porter son matériel photo a aussi des inconvénients, même si je les trouve minimes. Tout d’abord, quand on porte aussi un sac à dos, les bretelles et la sangle s’emmêlent de temps en temps. Parfois, c’est un peu pénible mais j’y suis habituée. La sangle s’emmêle aussi avec la capuche…en été, pas de problème mais en hiver, c’est parfois gênant quand on veut retirer la sangle. Il faut dire que j’ai un manteau avec une grosse capuche ! En randonnée, quand je passe sur des chemins périlleux, si j’ai un appareil photo un peu lourd, je suis un peu projetée vers l’avant. Pour les passages délicats, dans ce cas, je préfère ranger l’appareil photo plutôt que de risquer que l’appareil photo me gêne alors qu’il se balance. Il faut dire que nous randonnons avec un enfant, et il arrive qu’on soit obligé de le faire passer par dessus des ruisseaux, par exemple. Je trouve malgré cela que c’est la solution la plus équilibrée !

Une dragonne pour appareil photo qui ne vous laissera jamais tomber !
Deuxième accessoire que j’aime beaucoup depuis mes années « porte-bébé », c’est une dragonne un peu spéciale ! Cette dragonne se fixe au poignet et se serre sur celui-ci. L’avantage ? Cela permet de sécuriser l’appareil photo car si vous le lâchez, celui-ci ne tombera pas.

Ma dragonne pour porter un appareil photo en toute sécurité
Ce que j’apprécie c’est donc la sécurité qu’offre cette dragonne car l’appareil photo est « fixé » à votre poignet et il serra retenu, même si vous le lâchez. Cet accessoire nécessite de toujours tenir l’appareil mais si pour x ou y raisons, vous avez besoins de vos deux mains, vous pourrez « lâcher prise ». Cette dragonne m’était très utile quand je portais mon fils en porte-bébé. Cela m’évitait d’avoir une sangle emmêlée à mes bretelles. De plus, je pouvais reprendre à tout instant ma casquette de maman : relever une fermeture, remettre un bonnet, un instant câlin, etc, je lâchais l’appareil quelques instants. Et quand mon fils a commencé à marcher, c’était très pratique de pouvoir lui tenir la main et l’appareil photo d’une autre et ensuite, le réinstaller en porte-bébé quand il était fatigué.

Avantages & Inconvénients
Un des points positifs de cette dragonne, c’est qu’on est très mobile dans ses cadrages, même en porte-bébé, dans le dos ou à l’avant, je me déplaçais facilement et pouvais orienter comme je voulais mon appareil photo pour trouver le bon angle de vue ! Or, je cherche toujours avec attention le bon cadrage dans ma pratique photo. Autre avantage, c’est la sécurité. Dans une grande ville, je me sens bien plus à l’aise avec cette dragonne. En plus, elle ne s’emmêle pas avec les bretelles du sac à dos.
Par contre, hormis pour les photos de cet article, quand je pars en montagne, pour la randonnée, ma dragonne reste chez nous ! En effet, quand je randonne, j’ai besoin de mes deux mains, surtout pour les passages délicats. De ce fait, je pense que cet accessoire se prête plutôt aux voyages citadins que nature. Benoît, lui, trouve que c’est un accessoire absolument inutile alors que moi je l’adore ! Comme quoi, tout est une question de choix personnel. Dernier inconvénient, il faut pouvoir ranger à tout moment son appareil photo dans le sac, si vous avez besoin véritablement de vos mains. Malheureusement, on a souvent un sac photo chargé… C’était d’autant plus vrai quand on randonnait avec un seul sac et que j’avais le porte-bébé.

Une poignée pour porter l’appareil photo et même pour filmer facilement
Du côté de Benoît, c’est un autre accessoire qu’il apprécie. Il s’agit d’une « clutch », c’est une poignée qui va épouser la forme de votre main pour la plaquer contre la poignée de votre appareil photo.
Une solution intéressante pour filmer à main levée
L’avantage de ce système pour porter le matériel photo est que ça permet de relâcher la pression de la main quand on le tient, sans pour autant que celui-ci ne tombe. Ça permet aussi d’être plus stable quand on filme à main levée ! C’est pourquoi les vidéastes apprécient beaucoup cette « clutch ». Je trouve aussi qu’on a une véritable mobilité pour choisir ses différents cadrages. Vous l’aurez compris, c’est un point qui me tient à coeur. Autre point positif, il n’y a pas de sangle qui se prend dans les bretelles quand on porte un sac à dos. En plus, cette « clutch » se complète avec un autre accessoire que j’évoque plus bas.

Néanmoins, si Benoît aime beaucoup cette poignée, moi, je n’aime pas vraiment. Comme quoi, le choix entre les différentes solutions que je vous présente est tout à fait personnel. En ce qui me concerne, mes mains sont trop petites pour s’adapter à cette « clutch ». Je n’arrive pas à serrer correctement. En plus, j’ai dû mal à accéder aux différents réglages de mon appareil photo avec ma main droite prise dans la clutch ! En vidéo, ce n’est pas trop gênant mais en photo, ça me complique la tâche pour modifier mes réglages. Voilà pourquoi je ne la trouve pas très pratique, même si j’apprécie de ne pas m’emmêler avec mes bretelles de sac à dos.

Fixer son appareil photo à la bretelle de sac à dos !
Comme je l’évoquais précédemment, la « clutch » que possède Benoît peut s’adapter à un accessoire de fixation qui est très pratique. Cette fixation se positionne sur la bretelle d’un sac à dos et on va clipser l’appareil photo directement dessus.

La meilleure solution pour porter le matériel photo sur le papier
C’est un système pour porter un appareil photo qui est très intéressant car de la sorte, on a toujours notre boitier à portée de main. C’est idéal pour photographier ou filmer instantanément. Sur ce point, il n’y a pas de meilleure solution. En plus, on n’a rien autour du cou, ni autour du poignet (à moins d’opter pour la « clutch » en complément). De ce fait, on est tout à fait mobile pour rechercher le meilleur cadrage. Quand l’appareil photo est fixé, il ne se balance pas au niveau de l’abdomen, en comparaison à une sangle. Quand je randonne, j’ai une posture plus équilibrée et je suis moins « projetée » vers l’avant du fait du poids du matériel. C’est un portage équilibré car le centre de gravité reste sur le haut du corps.

Dernier avantage et pas des moindres : on gagne de la place dans le sac photo. En effet, on n’est pas obligé de prévoir de la place pour ranger le boitier car il est déjà ranger en le fixant à votre bretelle ! En plus, si votre appareil photo est tropicalisé, vous pouvez le laisser fixer et au pire, vous pouvez ajouter une housse de protection. Ce support de fixation, je l’ai essayé plus récemment. Du temps où j’avais le porte-bébé, j’ai toujours refusé ce type de fixation sur la bretelle du porte-bébé. Il faut dire que j’ai eu des portes-bébé en tissu, si j’avais eu un porte-bébé de randonnée, qui sont plus rigides, là, j’aurais opté pour le support de fixation dès cet instant.

Avantages & inconvénients
Sur le papier, vous avez peut-être trouvé la solution idéale pour porter votre appareil photo sans douleur. Néanmoins, avec mon petit gabarit, j’ai eu du mal à trouver la bonne position sur la bretelle de mon sac à dos. Au départ, je l’avais positionné plus haut. Sauf qu’à la longue, cela me faisait mal à l’épaule et donc j’ai eu des douleurs. En plus, en haut de la bretelle, je n’arrivais pas à accéder au levier pour déverrouiller l’appareil photo, surtout avec ma grosse capuche… Je n’étais pas autonome, c’était insupportable tandis que je testais le Lumix S5II. Depuis que je l’ai mis plus bas, je n’ai plus de difficulté, c’est bien mieux ! J’arrive à détacher et rattacher l’appareil photo sans aucun problème. Je n’ai plus de douleurs à l’épaule également.

Néanmoins, sur de longues randonnées, je trouve quand même qu’on sent que l’on porte plus d’un côté que l’autre. Il y a un déséquilibre qui s’opère entre la partie droite et la partie gauche de mon sac. Souvent, au bout de quelques heures de randonnée, je suis contente de me poser car je sens le déséquilibre qui s’opère…Il faut dire que je n’ai pas un gabarit costaud, surtout en haut du corps. Je pense donc que tout dépend de votre morphologie car cela reste une solution intéressante mais qui ne me correspond pas. Voilà pourquoi je préfère la sangle et porter en bandoulière. Benoît, quant à lui, préfère la « clutch », surtout quand il n’est pas sur stabilisateur.

Vous êtes complètement perdu avec le manuel utilisateur de votre Lumix ? Vous débutez en photo avec ?
Apprenez avec moi et découvrez comment vous servir de votre appareil et les réglages photo !
Le sac photo : indispensable pour porter son matériel photo !
Quelque soit l’accessoire que vous choisissez pour porter votre matériel photo, il y a, de mon point de vue, un indispensable : c’est le sac photo ! En ce qui nous concerne, cela fait 5 ans que Benoît a le même sac photo et moi, j’ai le mien depuis bientôt trois ans, lorsque la période porte-bébé s’est achevée. Si on a choisi ces sacs photo c’est qu’ils nous permettent d’accéder rapidement à nos appareils photo, et ça, c’est très très important !

Un sac photo qui s’adapte à toutes les pratiques
Nous avons donc chacun un sac à dos car entre le blog, la chaîne YouTube et le tournage de formations, nous avons du matériel supplémentaire qui est nécessaire pour mon activité. En plus, nous avons toujours besoin de nombreuses affaires étant donné que nous randonnons en famille ! Ces sacs, justement, ils nous permettent d’être « parents-randonneurs-photographes-vidéastes ». Ils s’adaptent à nos différentes casquettes. D’ailleurs, mon sac photo remplace souvent mon sac à main au quotidien, même quand je ne prends pas d’appareil photo avec moi.
Un des points importants pour moi, c’est d’avoir un sac à dos où la bouteille d’eau est à l’extérieur du sac… C’est mieux pour protéger le matériel photo. Et surtout, je porte mon matériel photo de manière équilibrée. C’est comme cela que je peux marcher sur de longues heures avec du matériel lourd, tout en photographiant avec plaisir.

Pour transporter facilement le matériel photo
Le sac à dos, c’est le meilleur moyen de porter le matériel photo de manière équilibrée. Mais il est aussi important d’avoir accès rapidement à notre appareil photo. Sur ce point, mon sac photo dispose de rangement sur le côté que je vais facilement ouvrir : si je veux changer d’objectif ou accéder à mon appareil photo, je peux faire tout cela rapidement. Je suis donc rapide et efficace dans ma prise de photos et vidéos.
En randonnée, j’ai aussi besoin d’avoir de l’eau, qui est donc séparée, mais aussi des vêtements chauds ou encore des sandwichs… et tout cela, je peux le glisser dans mon sac. Il me permet donc d’avoir la double casquette entre la randonnée et ma pratique photo/vidéo. D’ailleurs, mon sac photo, je l’ai aussi choisi pour sa modularité ! En effet, on peut facilement modifier la configuration à l’intérieur. Ces dernières semaines, Benoît a randonné avec son sac à dos en 30L et il plaçait d’un côté le Sigma 60-600mm f4.5-6.3 DG DN, un objectif qui pèse 2,4 kilos et de l’autre côté du sac, il rentrait notre trépied. Il a donc randonné avec les deux dans le dos pour nos prises de photos et vidéos de marmottes !

En conclusion
Chaque solution de portage que j’ai essayé a ses avantages et ses inconvénients. Mais le plus important est de ne surtout pas porter le matériel photo autour du cou. C’est d’autant plus vrai pour les objectifs lourds. Le portage à l’épaule n’est pas idéal non plus. Il vous reste alors soit le choix de porter en bandoulière, soit de fixer sur votre bretelle de sac à dos. Dans tous les cas, prenez en compte l’importance de l’équilibre. Si je n’avais pas été attentive à tout cela, jamais je n’aurais pu augmenter le poids de mon matériel photo tout en portant mon fils en porte-bébé en randonnées ! Prenez donc le temps de découvrir la ou les manières de porter qui vous conviendront le mieux !

Nous ne sommes pas rémunérés pour rédiger nos articles. Nous proposons du contenu 100% gratuit et indépendant, sans partenariat avec les marques et sans bandeaux publicitaires intrusifs. En contre-partie, cet article contient des liens affiliés. Pour nous aider à vous fournir du contenu de qualité, vous pouvez cliquer sur les liens Amazon, Fnac, Digit-Photo ou IPLN avant d’acheter. Cela ne vous coûtera absolument rien mais permettra de nous soutenir dans la rédaction de contenu de qualité sur notre temps libre.
6 commentaires
Bonjour Nadia et Benoît,
Suite à un récent périple de quelques semaines en Australie, je voulais vous faire un petit retour d’expérience des solutions utilisées.
Mes 2 accessoires principaux ont été :
– La sangle Peak Design Slide Lite
– Le support Peak Design Capture
Et merci à toi Nadia pour les conseils qui m’ont guidé.
J’ai trouvé la sangle parfaite pour les shooting en ville et au quotidien.
Pour les randonnées, j’ai utilisé le support Capture fixé sur la bretelle de mon sac à dos (Wandrd – Prvke 21L V3 Noir Photo Bundle).
Pour ce voyage, j’avais mon Lumix S5II (avec plateau rapide pour passer du Capture à mon trépied facilement et rapidement) et les objectifs Panasonic 24-105 et 70-300.
Que ce soit avec un objectif ou l’autre, j’ai trouvé les 2 systèmes de portage parfaits, malgré le poids assez conséquent ! Je n’ai pas ressenti de fatigue ni de gêne, et pourtant j’en ai fait des kilomètres à pied !
Par contre, je suis ravi d’avoir eu les 2 systèmes, car je trouve qu’ils sont complémentaires et surtout bien adaptés à chaque usage spécifique.
Voilà.
Ah, dernière remarque : je me suis retrouvé un peu short en focale parfois (la faune est extraordinaire dans ce pays et 300mm c’est un peu juste). Plus qu’à attendre de me refaire un peu financièrement avant d’investir dans le Sigma 60-600 DG DN OS Sports (merci pour le test terrain !)
Encore merci pour votre super blog
Patrick
Bonjour Patrick,
Merci pour ton retour d’expérience !
En effet, le 70-300mm est un peu court quand on sait qu’il existe un 60-600mm 😀 Avec plaisir de partager mes tests !
Bon dimanche,
Nadia.
PS : vous pouvez soutenir notre blog 100% indépendant, sans partenariat avec les marques, en achetant directement via les liens des vendeurs dans l’article. Il vous suffit de cliquer sur le vendeur qui vous intéresse juste avant d’acheter. Ça ne vous coute rien mais ce simple geste nous soutient ! Cela nous permet de rédiger des articles de qualités et sincères sur notre temps libre 🙂 Vous pouvez aussi nous faire un don.
Hello !! J’adore votre site. Je viens souvent dessus pour lire vos articles inspirants. Avez vous essayé de mettre le capture sur votre ceinture ? C’est stable et on le sent moins que sur la bretelle de sac à dos. Cordialement.
Bonsoir !
Merci 😀
Non, je n’ai pas essayé car je n’ai jamais de ceinture et n’aime pas trop cette manière de porter ! Mais je trouve que c’est une bonne idée 🙂
Nadia.
PS : vous pouvez soutenir notre blog 100% indépendant, sans partenariat avec les marques, en achetant directement via nos liens. Il vous suffit de cliquer sur le vendeur qui vous intéresse juste avant d’acheter. Ça ne vous coute rien mais ce simple geste nous soutient ! Cela nous permet de rédiger des articles de qualités et sincères sur notre temps libre 🙂 Vous pouvez aussi nous faire un don.
Bonjour, j’ai découvert très récemment votre blog, pratiquant moi aussi la photographie (niveau débutant et encore, je ne m’investis pas vraiment), j’apprécie la lecture de vos articles partageant l’expérience utilisateur, c’est très instructif.
Cet article est très intéressant bien que je ne suis pas du tout dans la même configuration (pas d’enfant à porter), et je ne transporte pas mon boîtier (Sony A7R3A) et mes divers cailloux de la même que vous. J’ai dès le départ cherché à savoir comment porter mon boîtier avec son caillou de la manière la plus pratique et facile d’accès qu’il soit pour moi, et j’ai opté pour des sacoches de type holster de chez Lowepro, solution la plus pratique pour moi ; un Toploader Pro 65 AW et un Toploader Pro 75 AW, une de taille moyenne pour transporter le boîtier équipé soit d’une focale fixe UGA très lumineuse (entre 1.2 et 1.8) soit d’un zoom transtandard de type 24-70 2.8 ou un 16-50 2.8 (celui de mon Sony A77 que j’ai conservé, y compris son grip contrairement au A7R3A), et l’autre pour le boîtier équipé d’un zoom 70-200 2.8.
Je ne peux plus me séparer de ces sacoches quand je sors faire des photos (principalement paysage, nature, animaux …), de base on peut les porter en bandoulière avec la sangle fournit d’origine, dans mon cas j’ai opté pour la sangle qui permet de positionner la sacoche sur le devant au niveau du torse plus ou moins haut, cette sangle optionnelle qui permet de porter la sacoche de la sorte se repose sur les épaules et le dos mais pas comme un sac à dos, c’est un peu compliqué à décrire, je pense que c’est le même système permettant de porter un enfant devant si vous voyez ce que je veux dire par la. Je trouve le port de cette sacoche le moins fatiguant car le poids va être réparti sur plusieurs zones du corps dont une (le dos) pouvant supporter une lourde charge durant une longue période sans fatiguer outre mesure même en n’ayant pas un haut du corps robuste. De plus, le fait de porter la sacoche devant permet d’avoir un accès ultra rapide au boîtier, peut être pas aussi immédiat que lorsque le boîtier est à l’air libre comme c’est le cas pour vous mais au moins le boîtier est protégé.
Je n’ai jamais porté mes boîtiers avec la sangle tour de coup fournit d’origine car je n’aime pas avoir mon boîtier exposé à la vue de tous (principal argument) sans parler que le poids qui va reposer sur les cervicales doit être terrible comme vous l’évoquer (je n’ai jamais essayé la sangle tour de cours d’ailleurs), sauf peut être avec un petit boîtier light et un petit objectif très léger.
En randonnée c’est parfait, et pour contrebalancer le poids en plus de pouvoir transporter d’autres choses, j’ajoute souvent un sac à dos basique type Eastpak padded ou typé rando dans lequel je mets quelques objectifs (en plus de celui monté sur le boîtier) supplémentaires dans leur pochettes d’origines, tour comme l’étui porte filtre et le trépied dans son étui, le tout en vrac dans le sac à dos ainsi que d’autres bricoles pour de la rando.
Je pars très rarement en rando avec mon sac à dos photo (Lowepro Vertex 300 AW) car vide il est déjà assez lourd bien qu’étant très confortable, ce sac à dos photo me sert presque exclusivement pour mes déplacements en avion car il passe en cabine (or de question de mettre mon matos photo en soute, vous devez comprendre pourquoi), et j’y mets mes 2 boîtiers, tout mes cailloux, et d’autres équipements photos de toute sorte à commencer par mon trépied (Leofoto Urban LX-225CT + rotule XB32Q), lui aussi compact pour pouvoir rentrer dans le sac à dos et ne pas dépasser les 10Kg.
Mes déplacements usuels se faisant quasi exclusivement à vélo (je n’ai pas de voiture) , cette sacoche est une fois encore parfaite, mais elle sera plus contraignante au niveau du poids car ma position à vélo debout est cambrée, donc la sacoche pendouille vers le bas, de cette manière le poids tire plus sur le dos, j’en est déjà fait les frais lors d’une sortie à vélo (route) d’une soixantaine de kilomètres, une fois que l’on descend du vélo et qu’on se redresse, ça soulage.
Autre avantage de ces sacoches, il y a d’autres petits emplacements pour y loger quelques accessoires tel qu’un lecteur de CM, des télécommandes (1 filaire et une non filaire dans mon cas), un câble USB, un câble HDMI, le chargeur de batterie d’origine, une paire de lenspro dans leur lingette pour le nettoyage des filtres (je suis un peu maniaque), mes objectifs ont tous un filtre protecteur (Hoya HD Protector), j’utilise également des filtres ND et polarisant qui sont dans l’étui rigide à part. J’ai également un camera trigger (un Nebuleo LPTm3, un Pluto, et prochainement un Lumionix Komet) dans cette sacoche pour photographier les éclairs.
Pour la petite histoire, j’ai abandonné le grip avec mon A7R3A pour gagner en poids et en encombrement, j’essaie d’alléger au maximum qui à perde l’ergonomie qu’apporte le grip. Pour ce qui est de l’autonomie, j’utilise la bonne vienne méthode classique en ayant une batterie ou deux (en fonction de la durée de la sortie photo) dans les poches de mon pantalon. Petit plus de ces sacoches comme c’est souvent le cas avec les sacs de chez Lowepro, il y a une couverture imperméable camouflée dans un emplacement dédié sur la sacoche à la manière d’un kaway pour protéger de la pluie ou de la neige (super efficace soit dit en passant).
J’allais presque oublier que mes 2 boîtiers possèdent une sangle de main, une Sony pour le A77, et une Peak Design Clutch CL-3 que vous évoquez dans cet article. Tout comme mes sacoches, je ne peux par faire sans ces sangles de main, j’apprécie car elles me permettent de sécuriser la prise en main du boîtier. La sangle de main Peak Design utilisée avec mon A7R3A à l’avantage d’être attachée à un plateau de trépied contrairement à la sangle de main Sony pour mon A77, un vrai plus. Je conçois que ce ne soit pas indispensable pour beaucoup de personnes mais impossible de m’en passer de mon côté.
Voilà, je pense avoir dit tout mon ressenti et mon retour d’expérience personnel en partageant ma manière de transporter son boîtier de la manière que je juge la plus pratique pour moi.
Bonsoir Guillaume,
Merci pour ce chouette partage d’expérience 🙂
Bonne soirée,
Nadia.
PS : vous pouvez soutenir notre blog 100% indépendant, sans partenariat avec les marques, en achetant directement via les liens des vendeurs dans l’article. Il vous suffit de cliquer sur le vendeur qui vous intéresse juste avant d’acheter. Ça ne vous coute rien mais ce simple geste nous soutient ! Cela nous permet de rédiger des articles de qualités et sincères sur notre temps libre 🙂 Vous pouvez aussi nous faire un don.