Voilà un article très personnel qui me tenait particulièrement à coeur ! Après tout, ici, vous êtes sur un blog, ce qui signifie que le contenu est le reflet de ma personnalité, de mon expérience. Si vous lisez régulièrement ce blog, vous savez que je suis maman d’un petit garçon ! Cette découverte de la maternité s’est accompagnée de ma révélation pour la photographie. C’est pour photographier mon fils et obtenir de beaux souvenirs que je me suis lancée dans cet apprentissage de la photo. Chez moi, l’un ne va pas sans l’autre, même si mes thématiques en photo sont variées. Vous êtes sur un blog de parents photographes ! D’ailleurs, lors du Salon Photo chez Sigma, vous avez été nombreux à me questionner sur la manière de concilier la photographie et la vie de famille !
Vous vous demandiez comment nous ( Benoît et moi) faisons pour transporter du matériel photo, parfois lourd, tout en randonnant avec un enfant, encore petit. Vos questions portaient aussi sur le rythme entre besoin d’un jeune enfant et exigences du photographe. Malheureusement, ce n’était pas le sujet de mon entrevue chez Sigma et j’ai été très lacunaire dans mes réponses. Cela méritait donc d’en faire un article au sujet de ma façon d’être une maman photographe !
Sommaire :
- Ma philosophie de la photographie
- Organisation du sac photo avec des enfants
- Le rythme pour la photo en famille
- Faire patienter les enfants pendant les photos
Vive la photographie en famille !
Si on dit souvent que la photographie est un loisir solitaire, ce n’est pas du tout ma conception de la photo ! Chez moi, la photographie se pratique en famille ! Avec Benoît, bien sûr, qui partage ma passion et qui m’a donné le goût de comprendre, connaître et bien choisir le matériel ! Sans lui, j’aurais toujours un compact premier prix à penser que si j’ai de mauvaises photos, c’est parce que je suis nulle. Jamais je n’aurais acheté du matériel photo cher. Cette aventure en famille s’est ensuite étendue. Car depuis cinq ans, la photo est intimement liée à notre petit garçon qui dès ses douze mois jouait avec les caches-objectifs de nos appareils photo. Et qui aujourd’hui, regarde les boitiers des photographes que l’on croise dans la rue pour deviner la marque.
La philosophie de notre blog de parents photographes
Sur ce blog, il n’y a pas une séance photo qui n’ait été faite sans notre fils ! Et ce n’est pas prêt de s’arrêter tant on aime partager cela tous ensemble. Bien sûr, c’est un défi par moment. Mais pour nous, il n’est pas concevable de partir une semaine faire des photos en le laissant chez les grands-parents. À tort ou à raison, qu’importe, c’est notre conception de la vie de famille : celle du partage de cette passion qui occupe tout notre temps libre. Il n’y a pas un jour où on ne parle pas photo à la maison ! Notre fils suit avec nous les nouveautés et ça lui plaît. C’est pourquoi la photographie fait partie intégrante de notre vie.
Devenir parents n’est pas inconciliable avec la photo !
Pourtant, quand on s’apprête à être parents ou qu’on vient tout juste de l’être, il est difficile d’imaginer qu’on pourra se lancer dans une telle découverte ! Moi-même, au début, je me suis demandée si on arriverait toujours à concilier photographie et vie de famille. Il faut dire qu’on entend rarement un écho contraire ! Je me souviens d’un couple d’amis qui avait troqué leur reflex plein format pour un compact en nous disant qu’avec un enfant, on n’avait pas vraiment le choix que de faire une croix sur cette passion encombrante. C’est un peu comme ceux qui disent qu’on ne peut plus voyager avec un enfant. Je ne leur jette pas la pierre, un enfant est un véritable défi !
Pourtant, en cinq ans, ce n’est certainement pas notre enfant qui nous a empêché d’avoir du matériel photo encombrant. Ce n’est pas lui non plus qui nous a empêché de voyager ! Au contraire, il nous a galvanisé, nous a poussé à donner le meilleur de nous-mêmes, y compris dans notre passion de la photographie. Et c’est cela que j’ai aussi envie de transmettre à travers cet article : une forme de dépassement de soi à travers la famille !
Concilier la photographie et les enfants : un état d’esprit à avoir
Alors, dans cet article, j’ai envie de partager notre manière de procéder. Comment donc est-ce que nous concilions photographie et vie de famille ? Comment est-ce que nous gérons notre double casquette de parents photographes. Bon, avec un seul enfant en l’occurrence mais je ferais pareil s’ils étaient plusieurs ! D’autant que je me qualifie de maman maternante, la vie de famille prime donc sur tout le reste pour moi. Vous vous en rendez sûrement compte à travers le blog.
À vrai dire, être parents n’est pas exempt de défis mais cela vous le savez certainement aussi ! Et si vous êtes sur le point de devenir parents, cela vous fait sûrement peur ! Alors, je veux aussi vous rassurer et vous transmettre le bonheur de partager une passion avec son enfant. Finalement, ici, je vais parler de photographie mais cela rejoint le voyage ou encore la randonnée et pourrait s’appliquer à toute passion.
Je suis du genre têtue ! Ainsi, quand la photographie est devenue une passion dévorante, j’ai refusé qu’être maman soit un frein. Bien au contraire, à chaque fois que nous avons une idée de séance photo, on se demande : « comment faire pour y arriver en présence de notre fils ? » ! Et avec un peu d’organisation, de bonne volonté de part et d’autres et d’échecs aussi, on y arrive ! D’ailleurs, nos dernières séances d’astrophotographie en sont l’exemple parfait ! Je vous les raconte un peu plus bas.
Comment organiser son sac photo pour concilier photographie et vie de famille ?
La première difficulté à surmonter quand on a des enfants, c’est la partie matériel ! Car ces petits êtres demandent d’emporter pas mal d’affaires ! Et nous, photographes, on ne se contente que rarement d’un compact ou d’un objectif polyvalent ! N’imaginez pas que je parte en vacances avec du matériel peu encombrant…Non non, la qualité prime sur le poids et l’encombrement. Et je n’accepte que peu de compromis, si ce n’est sur le choix des objectifs (qui sont toujours plusieurs dans le sac photo). Forcément, tout cela prend de la place…d’autant plus quand on se déplace en train et qu’on marche beaucoup pour faire des photos.
N’emportez que le nécessaire pour allier photographie et vie de famille
Sauf que lorsque nos enfants sont bébés, on emmène toujours beaucoup de choses ! Alors, à vrai dire, je dis « on » mais je ne devrais pas m’inclure dedans ! Je n’ai jamais eu de sac à langer ! D’ailleurs, je me demande ce qu’on met dans ces énormes sacs à langer…si quelqu’un peut m’éclairer. Quand nous partions en balade, j’avais toujours un simple sac en tissu avec trois couches, un lange, des lingettes. Et c’est tout. Je dois quand même dire que le choix d’allaiter m’a permis un sacré gain de place dans le sac. Il n’y a rien à emporter…à part la maman ! Et ça permet de grosses économies, mais ce n’est pas le sujet.
Un simple lange d’allaitement suffit, au besoin. En plus, on peut tout à fait allaiter discrètement dans une écharpe ou un porte-bébé. On peut même se balader pendant qu’il tête, c’est très pratique. Ensuite, le bébé s’endort paisiblement contre maman…le bonheur ! À vrai dire, sur le sac et son contenu, il y a deux périodes ! Celle avant diversification où je n’avais quasi rien à emporter et après diversification où il faut penser au repas, si on part à la journée pour faire des photos.
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Avant la diversification, il n’y a pas besoin de beaucoup d’affaires
Au début, quand il était bébé, avant la diversification, on avait donc très peu d’affaires pour notre fils à mettre dans le sac. On est même parti durant nos premières vacances, alors qu’il avait quatre mois, avec un sac à dos Eastpak pour nos balades comme lorsque nous étions un jeune couple. En fin de compte, le sac à dos avec la sacoche dedans pour l’appareil photo, ce n’était pas pratique et c’est pour cela qu’on a opté ensuite pour un sac photo. Car avec un enfant, on est souvent amener à ranger l’appareil photo puis le sortir à nouveau et ce plusieurs fois dans la journée. Il faut donc un sac qui soit pratique !
Sauf que les sacs photos, c’est bien sympa mais en général, on peut mettre dedans que des appareils photo et des objectifs…Pour transporter de l’eau, de la nourriture, des vêtements chauds, il y a rarement de la place…Alors, ne pensez même pas aux couches et aux lingettes !
Heureusement, c’est à ce moment là que j’ai découvert la marque Peak Design…et non, je ne suis pas payée pour écrire cela. Ce que j’ai aimé dans leurs sacs : la possibilité de concilier la photographie et la vie de famille ! Car quand vient la diversification, on a déjà deux impératifs à emporter, même quand on allaite : le petit pot et un biberon d’eau. Et bien sûr, il n’est pas question de mettre un biberon d’eau collé à un appareil photo !
Trouver un bon sac photo pour allier mes casquettes de maman et photographe
En m’aidant à concilier mon rôle de maman et de photographe, mon premier sac, le Everyday Tote de Peak Design, m’a permis de partir très facilement en balade seule avec mon fils. Je partais, souvent, avec mon garçon en porte-bébé, mon Tote Bag et dedans mon Lumix GX9, mon Leica 42.5 mm f1.2, son biberon d’eau, un lange, des couches, des lingettes et au besoin un encas. J’aurai aussi tout à fait pu prendre un boitier plus gros, tel le Lumix G9. D’ailleurs, il m’arrive encore parfois de mettre mon Lumix S5 dedans. Même si mon fils a grandit, j’aime toujours partir en balade photo avec ce sac. C’est un de mes petits bonheurs de la vie !
L’avantage de ce sac photo c’est qu’il me permettait autant de mettre les affaires de mon bébé que mon matériel photo, tout en le protégeant. En plus, je pouvais porter le sac sur l’épaule quand j’avais mon fils en porte-bébé. Et quand il voulait marcher, je pouvais facilement le transformer en sac à dos. Et ça, c’était vraiment pratique ! Encore à ce jour, il me sert de sac à main au quotidien quand j’en ai besoin, autant que de sac photo.
Quoi mettre dans le sac pour bébé ?
Sauf qu’en voyage, à trois, 20 L, ce n’est pas suffisant. Alors, pour nos voyages, comme à Londres, autant que pour la randonnée, comme à Chamonix, on a opté dès ses 15 mois, pour un sac Peak Design Everyday Backpack en 30 L. Dedans, on arrivait à mettre : son petit pot pour le midi dans un sac isotherme pour le garder chaud, ses couches pour la journée, un lange, des lingettes, le lange d’allaitement et bien sûr des sacs poubelles, sans oublier son biberon d’eau ! Et ça, tout en gardant de la place pour un Lumix G9 nu + Lumix 12-35 mm f2.8 ainsi qu’un Lumix GX9 nu + Lumix 35-100 mm f2.8 et même un Lumix 100-300 mm f4-5.6.
En randonnées, il fallait quand même trouver de la place pour des vêtements chauds, des bouteilles d’eau ou encore le casse-croûte. Et on a réussi à le faire ! Je dois dire que depuis quatre ans, ce sac photo a vécu de nombreuses aventures en famille. Il a souvent fini surchargé autant à l’intérieur qu’à l’extérieur grâce à ses sangles. Mais après tout, c’est justement ce qu’on lui demande : rendre la conciliation de la photographie et la vie de famille, possible !
Transporter son matériel photo en transit avec des enfants ?
En transit aussi, ces sacs nous sont bien utiles. Nous voyageons uniquement en train (ou en avion). Notre sac photo nous sert donc aussi pour le transport. Durant le transport, tant qu’il était en porte-bébé, j’avais donc toujours mon ToteBag Peak Design 20 L pour le matériel photo mais aussi les affaires pour occuper le petit durant le trajet ! En général, j’emportais des livres pour l’occuper. Je dois dire que la technique de l’endormir en porte-bébé contre moi faisait passer plus vite les trajets en train. On a ainsi effectué des trajets de 8/10h de train avec lui sans que jamais nous ne trouvions le temps long. Désormais, on est passé aux jeux de carte, c’est moins lourd ! Une ardoise et un feutre véléda, cela fait aussi très bien l’affaire et c’est léger ! Les bons vieux incollables sont aussi un bon moyen de passer le temps ! (Mais attention, ils ajoutent pas mal de poids). Bref, pensez léger !
Ainsi, tout le temps où notre fils ne marchait pas ou peu, j’avais un Totebag Peak Design pour mes balades toute seule avec lui et durant le transport en voyage. Quant à Benoît, il portait le sac Peak Design 30 L en vacances ou lors de nos sorties photos en famille.
Poussette ou porte-bébé quand on est maman photographe ?
Alors, vous pourriez vous dire mais pourquoi donc ne pas avoir opté pour la poussette ? C’est quand même plus simple pour transporter bébé et ses affaires ! Cela aurait laissé de la place dans le sac photo, sans finir surchargé !
Pour commencer, je n’aime pas les poussettes ! Nous avons très vite vendu notre poussette car je n’utilisais que le porte-bébé dans lequel notre fils dormait très bien. Même au quotidien, pour les courses, je préférais le porte-bébé. Et surtout, quand les petits commencent à marcher, ils ne restent pas longtemps dans la poussette. Or, je déteste pousser une poussette vide…! Sauf que notre fils marchait régulièrement dans la rue à seize mois et son endurance a évidemment augmenter à mesure qu’il grandissait. La poussette aurait été souvent vide…!
Vive le porte-bébé pour la photographie en famille !
Et puis franchement, il n’y a rien de plus agréable que de prendre des photos avec son bébé contre soi. Le porte-bébé est un moment d’échange, de tendresse et de bien-être ! Tandis qu’il dormait paisiblement contre moi, j’ai adoré photographier les rues de Londres, par exemple ! Je me souviendrais toute ma vie de la sensation d’avoir mon petit bout assoupi tandis que je prenais des photos en toute sérénité ! C’est un moment de bonheur que je souhaite à tout le monde. Quand il était éveillé, je lui expliquais ce que je faisais. Je me souviens aussi encore de ses fous rires pendant que je me baissais pour photographier avec des angles de vues originaux. Bref, des moments de bonheur qui allie photographie et vie de famille !
De plus, la poussette, en photo, ce n’est pas pratique ! Je me souviens des nombreuses visites où la poussette n’est pas du tout compatible parce qu’il y a des escaliers, etc. Comment réfléchir à un angle de vue, quand les roues se coincent dans un trottoir ? Comment penser à votre cadrage quand vous devez faire un détour pour éviter un obstacle ? Et je ne parle même pas de se baisser pour une photo originale tout en laissant la poussette à côté. Non franchement, la seule journée à Londres où on a pris une poussette, on a trouvé ça pénible ! Bien sûr, c’est totalement subjectif. Par contre, randonner avec une poussette, c’est objectivement impossible. Or, nous avons débuté la randonnée quand il avait 18 mois.
Alors, c’est sûr que pour randonner avec un bébé tout en transportant du matériel photo, il faut en vouloir ! Parce qu’il y a énormément d’affaires à emporter comme les vêtements chauds ou encore l’eau et la nourriture ! Et quand on a un porte-bébé, cela oblige à avoir un seul sac pour trois. C’est forcément un peu compliqué mais on y est arrivé ! Et quel bonheur de partager les joies de la montagne avec son enfant ! Si notre fils aime autant randonner aujourd’hui, je suis certaine que c’est parce que nous avons partagé très tôt cette passion avec lui.
Le porte-bébé de randonnée : un équipement intéressant
Je précise, quand même, qu’il existe des portes-bébés de randonnées très pratique pour transporter des affaires pour son enfant. En plus, certains, comme le Osprey Poco AG que nous avions, ont de quoi protéger bébé du soleil, c’est vraiment pratique ! Le seul inconvénient, c’est que lorsque l’enfant n’est plus dedans, il faut porter le gros porte-bébé. À l’inverse, un porte-bébé en tissu se range très facilement. Nous avons donc finalement trouvé la solution du porte-bébé en tissu plus pratique à l’usage. C’est d’autant plus vrai que notre fils a préféré être porté devant jusqu’à ses deux ans bien passé.
Dans tous les cas, c’est souvent moi qui portait notre fils tout en ayant un appareil photo aussi ! Au début, je portais l’appareil avec la sangle fourni avec le boitier mais elles sont souvent peu confortables. De plus, le portage autour du cou devenait douloureux. C’est pourquoi quand je photographiais avec le Lumix GX9, j’avais une dragonne qui se fixait au poignet. J’étais plus libre de mes mouvements. Ensuite, quand j’ai acheté le Lumix S1, j’ai aussi pris une sangle Peak Design assez large pour porter l’appareil photo en bandoulière. Il existe aussi des systèmes de fixation sur les bretelles d’un sac à dos ou d’un porte-bébé. C’est un système que je trouve très astucieux ! Néanmoins, pour ma pratique du portage, j’ai beaucoup porté mon fils devant même quand il était grand, ce n’était donc pas concevable d’utiliser ce système de fixation.
Finalement, tant que votre enfant ne marche pas ou très peu, on peut se débrouiller avec un seul sac à dos et l’enfant en porte-bébé avec l’autre parent. Là où c’est plus compliqué, c’est quand il est capable de marcher mais pas complètement toute la journée. Cette étape intermédiaire a été la plus « difficile » à gérer.
Faire des randonnées photo avec un enfant qui marche
Quand il a eu un peu plus de trois ans, parce qu’il avait une bonne endurance et l’habitude de marcher, on a commencé de véritables randonnées à la journée. Évidemment, à trois ans, il n’était plus question de le porter toute la journée d’autant qu’il était capable de randonner et réclamait de marcher. Cette période de transition a duré peu de temps : jusqu’à ses quatre ans. Pendant cette période, nous partions en rando-photo avec deux sacs à dos ! Un sac photo, le Peak Design Everyday Backpack en 30 L et un sac à dos classique en 30 L pour les vêtements chaud, l’eau, les sandwichs, et le porte-bébé accroché au sac.
Dès que notre fils était fatigué, je le portais une heure, Benoît lui portait les deux sacs…un vrai sherpa ! J’ai de la chance d’avoir un mari courageux ! Je dois dire qu’on a fait rire plus d’un randonneur avec notre attelage ! Mais au bout d’une heure et une petite pause contre maman, notre fils était prêt à repartir en balade et chacun reprenait son sac. Finalement, ce n’est pas si compliqué que ça.
Maintenant qu’il a cinq ans, ces aventures sont presque de lointains souvenirs ! Cet été, du haut de ses quatre ans, je n’ai jamais eu besoin du porte-bébé ! Il nous a fait de longue randonnées sans jamais réclamer d’être porté. Je lui ai transmis l’amour de la montagne ! D’ailleurs, je n’avais pas emmené mon porte-bébé…même si pour le soir, cela aurait été utile ! Une journée de randonnée, pas de problème mais il ne faut pas lui demander de marcher dans la station le soir ou de faire une balade nocturne. Alors, quand on est retourné en montagne en fin d’été, j’avais le porte-bébé, uniquement pour le soir et l’astrophotographie.
Quand les enfants grandissent, c’est plus simple de concilier photographie et vie de famille !
Dorénavant, c’est beaucoup plus simple de transporter le matériel photo ! Nous avons maintenant deux sacs pour trois ! Un sac Peak Design Every Day BackPack en 30 L porté par Benoît. En général, il met dedans un gros télé-objectif, les sandwichs, les vêtements chauds pour nous trois, et de l’eau. Quant à moi, fini de porter bébé, et le côté maman en moi regrette évidemment ces doux moments de bonheur ! Alors, pour passer ce cap, Benoît m’a offert le Peak Design Everyday BackPack en 20 L. Dedans, je mets le matériel photo dont j’ai besoin, en montagne, c’est souvent un Lumix S1 + un ultra grand angle et le Lumix S5 + un zoom standard qui sont le plus souvent autour de mon cou. Ça peut aussi être des focales fixes. Cela dépend de ce que j’ai envie comme style photo pour le séjour.
Bien sûr, tout cela est adaptable ! Il est déjà arrivé que Benoît emporte son stabilisateur et alors il faut repenser tout l’équilibre du sac ! Et désormais, notre fils a aussi son propre petit sac à dos où il glisse ses lunettes de soleil, sa casquette et une barre de céréales ! Nous faisons évidemment attention à ce que le poids du sac soit le plus léger possible pour lui. D’ailleurs, on a toujours un mousqueton pour accrocher son sac à un des nôtres.
En fin de compte, c’est surtout au début qu’on se questionne le plus sur la manière de concilier la photographie et la vie de famille. Quand on est jeunes parents, on a toujours peur d’oublier quelque chose alors on emporte du au cas où ! Même moi qui prenais peu de choses, j’emportais toujours trop de vêtements dans la valise. Je crois qu’avec un deuxième enfant, je serais encore plus minimaliste ! L’expérience sert à se simplifier la vie et c’est aussi notre rôle de parents que d’accompagner ceux qui vont le devenir ! Ne vous limitez donc pas avec un smartphone ou un compact en vous disant que vous n’avez pas le choix ! On a toujours le choix…cela demandera seulement un peu d’efforts de portage !
Petit conseil : pour la randonnée, préférez les sandwich avec du pain de mie, ils prennent très peu de place dans le sac ! Et l’avantage de visiter une grande ville, c’est qu’on trouve toujours un supermarché ou un restaurant pour faire manger son enfant ! À l’étranger, c’est parfois un peu compliqué avec la barrière de la langue mais on s’est toujours débrouillé. Les petits pots, c’est international ! C’est donc très facile de visiter une grande ville ! Pour Benoît et moi, la valeur famille est fondamentale et c’est pour capter de magnifiques souvenirs tant au quotidien qu’en voyage, qu’on est prêt à tous les efforts pour emmener partout notre matériel photo autant que notre fils !
Quel rythme entre photographie et vie de famille ?
La photographie demande aussi de la patience ! Nous, passionnés de photo, on peut rester des heures à attendre le bon moment pour capturer l’instant ! D’ailleurs, il y a très peu d’adultes qui comprennent cette patience ! Quand on visite une ville, on peut rester longtemps à quadriller les rues pour l’angle parfait sur un monument connu. En pleine nature, on peut attendre de long moment un animal ou pour photographier un paysage avec la bonne lumière.
Être maman photographe, c’est avant tout être maman
Évidemment, tout cela paraît, de prime abord, peu compatible avec un bébé ou même un enfant. Alors, là aussi, il a fallu s’adapter ! Voici pêle-mêle quelques conseils ! Quand nous visitons une ville, on effectue un séjour qui dure suffisamment longtemps. Nous préférons partir moins mais partir mieux. Ainsi, à Londres, lorsque notre fils avait seize mois, nous sommes partis 10 jours. L’avantage de partir assez longtemps, c’est qu’on n’effectue pas de visite au pas de course. Pour un bébé, le rythme rapide serait bien trop intense. C’est d’autant plus vrai qu’à seize mois, ils ont aussi besoin de temps pour explorer ! En Espagne, à Madrid et Barcelone, quand il avait deux ans, nous sommes partis trois semaines en tout. Là aussi, pour lui laisser du temps.
À chacun de nos séjours, nous avions donc prévu des journées « Off » sans aucune visite ! Mais aussi, nous avions réservés des excursions « pour lui », comme une journée dans le magnifique Jardin de Kew ! Là bas, sur les grandes pelouses, il a pu se dégourdir, jouer, explorer, loin du tumulte de nos visites londoniennes ! Nous avions aussi prévu une journée au Zoo de Londres…un samedi…une mauvaise idée ! Si le Zoo lui a plu, le choix de visiter le week-end a été très fatigant pour nous parents car le zoo était très fréquenté et bruyant ! Je vous conseillerais donc de faire les visites pour enfants la semaine, quand les autres sont à l’école ! On apprend aussi avec l’expérience !
Quoiqu’il en soit, on repère toujours les parcs dans les grandes villes que l’on visite. On n’hésite pas non plus à faire un stop dans les squares et aires de jeux pour qu’il puisse s’amuser. Et surtout, pour les visites, on achète des billets coupe-file. Il n’est pas question de faire la queue avec un petit enfant et risquer qu’il trouve le temps long, ce qui gâcherait toute la visite !
Laissez du repos à la petite famille en voyage
Partir sur un temps assez long, cela permet aussi d’espacer les visites ! Lors de nos vacances à Londres, pour le premier jour, nous avions prévu deux visites l’après-midi : London Eye et The Shard. Très très mauvaise idée avec un bébé ! Tout d’abord, la veille, le voyage avait mal commencé entre grève des trains et 5h de retard de notre avion. Un enfer qui nous a fait arriver à Londres à 22h au lieu de 15h…! Le premier jour, nous étions donc épuisés et notre fils encore plus ! Alors, le lendemain, en fin de journée, à The Shard, nous avons dû gérer un bébé ronchon ! Il faut dire qu’il avait été réveillé l’après-midi pendant sa sieste par des enfants bruyants dans London Eye. Oui, ce n’est pas toujours tout rose mais aujourd’hui, on en sourit !
De la même manière, à Madrid, nous avions prévu deux visites de stades le même jour. Le matin, nous visitions le Santiago Bernabeu, le stade du Real Madrid. Et puis, dans l’après-midi, nous sommes partis à une heure en métro de la ville pour rejoindre le Wanda Metropolitano, le stade de l’Atletico. Je dois dire que les deux visites se sont très bien passées et la coupure du midi à l’hôtel a été bénéfique. Par contre, le retour en métro a été très éprouvant avec un petit agité sur une heure de trajet…fatigue oblige. Même en essayant de faire attention, on fait des erreurs ! C’est comme ça que l’on apprend !
Préférez les visites le matin
Selon le rythme de l’enfant, je pense que les visites le matin sont ce qu’il y a de mieux. En tout cas, avec notre fils, il était préférable de visiter le matin. Quant à l’après-midi, il pouvait faire une sieste tandis qu’on se baladait dans les rues. On avait ainsi un bébé bien plus serein pour traîner un peu plus tard en fin de journée. Bien sûr, chaque enfant est différent et c’est assez difficile de s’adapter pour les parents. C’est d’autant plus vrai que le rythme des petits évolue très vite. En plus, les bébés changent parfois de rythme en vacances ! Ils sont coquins !
Quand on est passionné de photo, on devient aussi de plus en plus attentif à la lumière ! Les photos en plein après-midis nous intéressent peu ! On apprécie alors les levers de soleil, les couchers de soleil, les photos à l’heure dorée ou encore les photos de nuit. Sauf que tout cela, ce n’est pas du tout compatible avec un bébé ! D’autant plus quand on est une maman qui donne beaucoup de son temps à son enfant. N’y voyez pas là du sexisme mais simplement ma réalité. Je dois dire aussi que le respect du rythme de notre enfant a toujours été notre priorité.
Le défi des levers et couchers de soleil quand on est maman photographe
Se lever très tôt quand on est jeunes parents, ce n’est quand même pas très vendeur. En vacances, je n’ai jamais vraiment eu le courage de me lever pour photographier le lever du soleil. ll n’y a que pour photographier la Super Lune de sang que là, on s’est levé à 4h du matin, en croisant les doigts que notre fils ne se réveille pas. Pour le coucher du soleil, c’est pareil. En général, c’est l’heure du bain, du repas ou encore du coucher selon les saisons. Ce n’est pas vraiment le moment de quitter la maison pour aller faire des photos. En tout cas, ce n’est pas ma façon de procéder, ni celle de Benoît.
Alors, au quotidien, on peut toujours faire une petite entorse au rythme familial. Mais en voyage, le rythme déjà intense des journées pour un bébé ne nous a jamais amené à déroger aux horaires de coucher. Il faut dire qu’au fil des jours, avec le rythme des visites ou des randonnées, tout le monde commence à fatiguer. Quand on marche 20 km par jour dans une grande ville ou en montagne, le repos du soir est primordial. Notre astuce, c’était donc de réserver des hébergements bien situés et idéalement avec une vue ! Lorsque nous étions dans l’Esterel, alors qu’il avait six mois, nous avions vu sur la mer avec le soleil qui se couchait depuis le balcon. C’était magnifique !
À Chamonix, nous avions le coucher du soleil sur le Mont-Blanc et l’Aiguille du Midi aussi depuis le balcon. Et à Barcelone, nous avions réservé un hôtel avec un toit-terrasse avec vue sur une grande avenue. Et apprécier une belle vue depuis sa chambre d’hôtel tandis que son enfant dort, après une longue journée de balade, c’est un vrai bonheur.
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L’avantage, c’est que le soir, même si notre fils dormait, soit il était dans son lit et nous à la fenêtre ou sur le balcon. Soit, on le prenait en porte-bébé et on montait sur le toit de l’hôtel. C’était beaucoup plus simple pour les couchers de soleil comme les photos de nuit. Ça c’était jusqu’à ses deux ans car après on a lâché du leste sur le rythme ! On se souvient, d’ailleurs, encore de notre première fête des lumières à Lyon où on rentrait à minuit avec notre fils qui s’endormait dans le porte-bébé.
Quand on aime la photo de nuit, c’est en choisissant les bonnes saisons qu’on va pouvoir concilier photographie et vie de famille ! En été, le soleil se lève très tôt et se couche tard. Quand nous étions à Londres, Barcelone ou Madrid, ce n’était absolument pas compatible avec le rythme d’un bébé. En hiver, c’est déjà bien plus facile de faire de la photo de nuit avec un jeune enfant. Le soleil se lève tard et se couche tôt. Alors, chaque hiver, quand nos amis râlent du froid et de l’absence de lumière, nous on se réjouit !
L’hiver annonce la saison des photos de nuit en famille ! Bien sûr, le défi de l’hiver, ce sont les températures ! Même sans aller au ski, on a toujours des vêtements chaud pour notre fils. C’était d’autant plus vrai quand il était en porte-bébé et donc statique. Bien que justement, un des avantages du porte-bébé, c’est que parent et enfant se tiennent chaud ! (Petite conseil de maman : faites attention aux extrémités : tête, mains et pieds qui eux ne sont pas réchauffés. Par contre, ne le sur-couvrez pas car il aura votre chaleur).
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Vive l’hiver pour des photos de nuit en famille !
L’hiver est donc la saison que l’on préfère pour les photos de coucher de soleil et de nuit, c’était d’autant plus vrai avant ses trois ans. En effet, quand on est parti dans l’Esterel lorsqu’il avait trois ans et demi, on a profité de la chaleur estivale pour pique-niquer le soir sur la plage et revenir avec de magnifiques photos. C’était d’autant plus facile qu’à la mer, nous ne faisons pas de grosses randonnées comme à la montagne. Le soir, on est donc bien moins fatigués et les enfants aussi !
Le vrai challenge, ce fut pour l’astrophotographie ! La photographie d’étoiles est déjà un challenge en soi, alors avec un enfant, plus encore ! Pour réussir des photos d’astro, il faut s’éloigner des villes pour éviter toute pollution lumineuse. Et il faut aussi qu’il fasse complètement nuit. Avec un bébé, à moins de camper sur place, ça reste compliqué !
Le défi de l’astrophotographie pour une maman photographe
L’été dernier, quand il avait quatre ans, on s’est dit que c’était le bon moment pour essayer l’astrophotographie en famille lors d’un séjour à Chamonix. Pour échapper à la pollution lumineuse, on a réservé une nuit au refuge du Montenvers, au pied de la mer de glace. Le lieu nous semblait parfait ! On est monté avec les sacs chargés de matériel photo et un vulgaire sac en tissu pour les vêtements de rechange. On avait regardé la météo pour être sûr d’avoir un ciel dégagé. Et en plus, un match de l’équipe de France se jouait le soir pour tenir notre fils éveillé jusqu’à la nuit. Sauf que tout ça, c’était sur le papier !
La réalité a été bien différente ! Premièrement, après une semaine de randonnées, notre fils était épuisé. Il a tenu une mi-temps et s’est endormi ! Lui qui racontait partout qu’il allait faire de l’astrophoto, on n’a jamais pu le réveiller à 23h quand nous avions prévu de partir de la chambre. Et comme je n’avais pas de porte-bébé, je ne pouvais pas le porter contre moi pour sortir. Second imprévu : le couvre-feu…l’hôtel avait fermé les portes…! Alors, on a essayé de photographier les étoiles depuis la fenêtre.
Un moment assez rigolo à essayer de poser le trépied pour avoir un angle de vue intéressant. Et je ne parle même pas du fait que la Lune nous illuminait et que la voie lactée était de l’autre côté de la chambre. Ce soir là, on s’est couché à 1h du matin. Et le lendemain, on avait mis le réveil à 4h30 pour un nouvel essai. Autant vous dire que le lendemain, pour redescendre jusqu’à Chamonix, on était épuisé. Après ces aventures, on compte bien retourner un jour dans ce refuge, sans couvre-feu, en discutant de notre projet avec l’équipe et en faisant une sieste pour le petit l’après-midi.
Fort de cet échec, on a retenté ! Cette fois-ci, au mois d’Août à la Plagne. Là, on pensait avoir tout prévu. Notre hébergement était tout près d’un spot dégagé avec peu de pollution lumineuse. J’avais emporté le porte-bébé pour les quinze minutes de marche dans la nuit et pour que notre fils s’endorme. Bref, on était prêt ! Sauf que fin août à 2000 m d’altitude, la nuit, il fait froid ! Mais surtout, on n’a pas eu une seule soirée correctement dégagée. Et, faire tenir un enfant de quatre ans qui fait de la randonnée toute la journée jusqu’à 23h…c’est compliqué !
L’astrophotographie en famille, c’est magique !
Alors, pour notre dernier essai, on est retourné à La Plagne mais en hiver ! L’avantage de l’hiver c’est que la nuit tombe beaucoup plus tôt. Fin janvier, on a pu faire des photos à 20h, ce qui est un horaire beaucoup plus acceptable pour un petit enfant. D’autant que pour qu’il tienne, après le ski, un repos l’après-midi était obligatoire ! On a donc enfin pu faire une vraie séance d’astrophoto en famille qui s’est avérée fructueuse. En tout cas, j’ai obtenu le résultat photo que je cherchais.
Attention, quand même, l’hiver, l’inconvénient c’est le froid ! On a eu des -13°C, il faut donc être bien couvert. Sauf qu’on s’est rendu compte que les après-ski de notre fils ne convenait pas du tout ! Autant dire que la prochaine fois, on prendra mieux. Ici, ce qui a été long, c’est qu’on est monté bien avant la tombée de la nuit, pour avoir le coucher du soleil, des photos de nuit et de l’astrophoto. C’est trop long pour un enfant. Les prochaines fois, on partira plus tard, directement pour l’astrophoto. Quoiqu’il en soit, observer les étoiles ensemble, quelque soit le résultat photo, fut chaque fois un moment incroyable.
En fin de compte, avec un jeune enfant, pour les couchers de soleil, de nuit comme d’astrophoto, c’est mieux l’hiver puisque cela évite de coucher trop tard l’enfant. Mais attention, il faut bien l’équiper avec des sous-couches pour éviter qu’il n’ait trop froid.
À mesure qu’il a grandit, on a élargit notre pratique photographique. Néanmoins, on garde toujours en tête qu’on ne peut pas faire autant de visites que quand on est qu’à deux. On prévoit toujours un séjour plus long pour un rythme pas trop intense. Ou alors, on accepte de ne voir qu’une partie du lieu que l’on visite. Je dois dire que c’est la randonnée qui m’inquiétait le plus. Je pensais qu’il pourrait randonner qu’à partir de cinq ans, en tout cas, c’est ce que j’avais lu. Mais dès trois ans, on a pu faire des randos et maintenant à cinq ans, il a une très bonne endurance.
Un petit conseil : n’hésitez pas à faire la montée en remontées mécaniques et la descente à pied ! Vous ne fatiguerez pas votre enfant et vous profiterez quand même du paysage. Il n’y a que des avantages à cela, c’est ce que nous faisions quand il avait trois ans ou pour des randonnées avec de trop forts dénivelés.
Comment faire patienter son enfant pendant qu’on prend des photos ?
Je l’ai dis, le photographe n’a pas la même notion du temps que le commun des mortels. Nous pouvons rester longtemps à trouver le bon réglage, le bon angle, etc. Il n’est pas rare que nous restions longtemps au même endroit, à attendre, à régler, à prendre différentes photos. Sauf qu’enfant rime rarement avec patience. Alors, comment donc est-ce que je fais pour que mon fils patiente sagement tandis que je prends des photos. Parce que, je vous rassure, comme tous les enfants, il ne reste pas longtemps en place !
Vive le porte-bébé pour le faire patienter
Quand ils sont bébé, je trouve que c’est un des avantages du portage. En porte-bébé, ils sont à notre hauteur, ils voient tout et nous, on est libre de nos mouvements. Je n’ai jamais eu à le faire patienter en porte-bébé ou alors c’est quand il était fatigué ou avait besoin de sa maman. En dehors de cela, je pouvais pleinement prendre mon temps. Bien sûr, ils ont toujours une journée ronchon, c’est normal, nous aussi sommes ronchons parfois. Dans ce cas là, on changeait de porteur ou on le faisait marcher ! En tout cas, dans le porte-bébé, je pense qu’il avait la sensation d’être actif. Alors que dans la poussette, au bout d’une heure, il a toujours trouvé le temps long. Et quand il trouvait le temps long, comme avec tous les enfants, pour nous parents, c’est tout de suite plus compliqué.
Bon, bien sûr, ce n’est pas tout rose même en porte-bébé ! Il aimait que ça bouge, qu’on avance, qu’il se passe des choses ! Alors, dans ces cas là, soit on faisait au plus vite dans la prise de photos, soit on lui faisait des blagues pour le faire patienter ! Vive le jeu pour détendre les petits !
Un petit appareil photo pour faire comme papa et maman !
Heureusement, j’ai une petite astuce ! Avec un bébé ou un jeune enfant, il ne faut jamais oublier leur goût pour l’imitation ! Alors, très tôt, le Père-Noël lui a apporté un petit appareil photo en bois de chez Janod ! C’était, d’ailleurs, très amusant de voir comme il avait observé notre gestuelle avec les appareils photo. Il les reproduisait à l’identique. Avec ce petit jouet, il était ravi de faire comme papa et maman !
Le vrai défi, c’est lorsqu’ils commencent à marcher ! Là, surtout quand je suis seule, c’est forcément plus compliqué. Ma technique pour prendre des photos, seule avec mon fils, c’est de l’intéresser à ce que je fais ! Avant une séance photo, je lui en parle plusieurs jours en avance. Alors, quand je veux préparer un test et que je n’ai pas de vacances à l’horizon, la photo de fleurs est un excellent sujet de partage entre parents et enfants ! Je lui demande de me trouver de jolies fleurs, on choisit ensemble celles qu’on va photographier ! La séance photo est en réalité un jeu qui l’amuse autant que moi.
Incluez votre enfant dans votre projet photo
L’écran orientable s’avère aussi un super allié ! Grâce à l’écran orientable, je peux alors lui montrer ce que je photographie. En plus, se mettre à hauteur d’enfant est un excellent moyen de revenir avec des cadrages différents. Si vous aimez la macro d’insectes, emmenez aussi vos enfants ! Ils sont très forts pour trouver les petites bêtes ! Pour les grosses aussi, en montagne, c’est souvent lui qui repère les marmottes et au parc, les oiseaux ! En le faisant participer à ma séance photo, je le valorise et en plus, il a un super oeil alors que moi, la vue n’est pas un point fort.
Après l’appareil photo en bois, on s’est aussi posé la question de l’achat d’un appareil photo pour enfant, de type Kidizoom de Vtech. J’ai plusieurs fois été à deux doigts de l’acheter. Et puis, un beau jour, il s’est approprié notre vieil appareil photo hybride qui traînait dans un placard, un vieux Nex de chez Sony. C’est désormais son appareil photo !
Préparation et organisation pour concilier photographie et vie de famille
Car le vrai défi, c’est quand Benoît me photographie et inversement ! Là, forcément, notre fils doit patienter. Parfois, ça marche, parfois, non, c’est pour cela que nous prenons aussi notre temps. Nous choisissons des lieux sans danger : le parc sur des pelouses, sur un plateau en montagne…Vous ne me verrez pas faire une séance photo de Benoît en pleine rue. Même si j’ai plein d’idées photos, je ne les mets pas toujours en oeuvre, je m’adapte.
Aussi, pour les photos de Benoît en roller avec le Sigma fp L, nous avions choisi un lieu sans voiture pour relâcher (un peu) notre attention. Je ne prendrais évidemment jamais de risques pour une photo ! Le fait que notre fils ait son appareil photo aide beaucoup ! Alors, oui, ça fait un boitier en plus à prendre, mais il est content de photographier papa et maman. Ça lui permet donc de faire comme nous avec un vrai résultat. Et pendant ce temps là, on peut se photographier rapidement.
Connaissez votre matériel photo sur le bout des doigts
Comme je le dis souvent en rigolant en cours photo, je me dois d’être ultra efficace. Je connais mes appareils photo sur le bout des doigts ! Je vais directement à l’essentiel dans les réglages et je prépare toujours en avance une séance photo quand je sais que Benoît et moi serons mobilisés. Aussi, je prépare des idées de cadrage, je prépare mes réglages, je sais ce que je vais faire une fois sur place. Bien sûr, il y a aussi toujours une part d’improvisation dans le résultat final. Mais je vous rassure, cela n’a rien de contraignant et toute la famille passe un bon moment. De plus, nous avons ces contraintes uniquement quand Benoît me photographie et inversement.
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Car pour toutes les autres situations, notre fils profite de papa en balade pendant que je photographie, souvent quelques pas derrières eux. Voilà pourquoi, vous voyez beaucoup de photos d’eux de dos ! En plus, ils me sont très utiles pour la composition de mes photos. C’est aussi l’avantage d’être deux parents passionnés de photos et de vidéos ! Il y en a toujours un qui veille sur notre enfant pendant que l’autre filme ou prend des photos ! Ça ne nous dérange pas de patienter pendant que l’autre se concentre sur la création d’images. Pour l’un comme l’autre, ce sont des souvenirs magiques.
Le bonheur de la photographie animalière en famille
Et puis, les enfants sont aussi capables de patienter et même en silence. J’ai gravé dans ma mémoire notre première session photo animalière en famille. Dans les Alpes, voilà que nous tombons sur des marmottes. Face à ce beau spectacle de la nature, Benoît les a photographié, tandis que mon fils et moi les regardions émerveillés en silence. Pour une fois, je n’étais pas derrière l’appareil et j’ai profité d’un moment incroyable entre mère et fils. Les enfants adorent les animaux. C’est pourquoi la photographie animalière est un superbe sujet à partager avec son enfant. Lui, comme moi, tout comme Benoît, nous aimons la photographie animalière en famille. Quelques mois plus tard, c’est avec son petit cousin que notre fils a partagé la joie d’observer les animaux des montagnes en silence.
Et, chaque hiver, nous nourrissons les oiseaux avec des graines pour les photographier. Au delà du plaisir de prendre des photos, c’est aussi très éducatif pour notre fils qui a un vrai échange avec la nature tandis que Benoît et moi prenons des photos.
Je dois dire que je trouve plus facile de faire patienter mon fils que les adultes ! Sûrement qu’il est habitué depuis bébé à nous voir photographier, filmer, patienter,…! Je ne crois jamais avoir eu la sensation d’être bloquée dans une envie sous prétexte qu’il était impatient. Bien sûr, les enfants peuvent être malade, fatigués, ronchon comme chacun. Mais dans la majorité des cas, en communiquant beaucoup, on arrive toujours à faire ce que l’on veut. Finalement, c’est chaque fois où on était mal préparé ou quand on lui avait mal expliqué que les séances ont été les plus compliqués. Bien sûr, c’est à condition d’être quand même assez rapide quand papa ET maman sont indisponibles !
En conclusion
Soyons honnêtes, quand j’ai commencé à donner de plus en plus de place à la photo dans ma vie, j’ai cru qu’à mesure qu’il grandirait que photographie et vie de famille seraient difficilement conciliable. J’avais peur de ce moment où il marcherait toute la journée. Comment donc pourrai-je continuer à faire des photos sans le porte-bébé ? Finalement, quand on se demande comment faire, tout devient possible ! Et quand j’ai acheté un appareil photo hybride plein format qui implique du matériel plus lourd, j’ai aussi douté ! Mais après quatre soirs dans Lyon pour la fête des Lumières avec mon fils de deux ans dans le dos et un boitier lourd, j’ai vite été rassurée. Le poids, je l’avais complètement oublié ! Seul le bonheur du moment a compté ! À chaque étape, on évolue avec lui et il évolue avec nous.
Maintenant, c’est même mon petit assistant en photo culinaire. Il m’aide à dresser la scène et s’amuse à tenir le flash. Il adore quand je sors les éclairages ! Peut-être qu’un jour, la photo le barbera, alors je profite de ces instants en famille où nous partageons l’envie de créer de belles images tous ensemble.
Bien sûr, tout cela est possible car Benoît est avec moi dans toutes mes folies photographiques ! Et il n’est pas en reste non plus ! Le photographier en roller fut un vrai défi et c’est en choisissant bien le lieu qu’on a pu emmener notre fils avec nous en toute sérénité.
Désormais, vous en savez donc un peu plus sur les coulisses de nos tests et sur la manière dont nous concilions photographie et vie de famille ! J’espère, futurs parents, passionnés de photo, vous avoir donné envie de partager votre passion à votre enfant !
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